vendredi 10 décembre 2010

La couleur des sentiments de Kathryn Stockett aux Editions Jaqueline Chambon


Un très joli premier roman, une fois que vous le démarrez il vous sera impossible de le lâcher. Je vous assure que vous allez engloutir ces 500 pages.

Cette histoire se passe à Jackson ville dans le Mississipi en 1962 à l'époque de Martin Luther King et de Rosa Parks. C'est donc dans cette ville raciste, ségrégationniste que nous retrouvons les trois personnages qui animent ce roman :

Il y a tout d'abord Miss Skeeter, la blanche gauchiste qui revenue de son université New-Yorkaise rêve de devenir journaliste. Nostalgique de sa Nanny noire qui a soudainement disparue, elle décide de choisir pour objet de travail le point de vue des bonnes noires qui sont au service de ses amies blanches.

Ensuite, il y a Aibeleen, la bonne de Miss Leeflot. C'est une femme intelligente qui déborde d'amour pour ses enfants : son fils mort et les enfants blancs qu'elle a élevé et qu'elle considère comme les siens.

Enfin, il y a Minny la bonne de Miss Célia, c'est une véritable écorchée vive. Minny est probablement le personnage que je préfère: une femme entière, juste et donc très maladroite. Minny est la meilleure amie de Aibeleen, celle-ci  n'hésite pas à la protéger lorsqu'elle a des ennuis.

Parmi les personnages secondaire, on retrouve la vilaine Miss Hilly et la naïve Miss Célia. Certaines scènes du livre me font vraiment penser à certains épisodes de Desperate Housewives (la scène des toilettes déposés devant la maison de Miss Hilly, la dispute entre les deux femmes au repas annuel...).

Dès le début de l'histoire le décors est planté : les bourgeoises blanches décident qu'il est préférable à présent que leurs bonnes utilisent des toilettes diffèrents au sein de leur maison. Cette histoire de toilettes entre ces femmes blanches et leurs bonnes noires, n'est que la surface visible de l'iceberg de la relation qui est entretenue entre celles-ci. Miss Skeeter décide de recueillir les témoignages de différentes bonnes afin qu'elles puissent confier leurs points de vue et histoires sur leurs patronnes blanches pour en faire un livre. Pour Aibeleen et Minny c'est un exutoire, un défouloir, un soulagement. De ce livre va naître une véritable amitié entre ces femmes.

L'écriture de Stockett est simple, dynamique et très efficace. On est à la fois indigné, ému et amusé. Les personnages sont attachants et vraiment touchants. Profitez d'une journée enfermé à la maison à cause de la neige pour lire ce livre.

mardi 30 novembre 2010

Shakespeare & Co.


Nous sommes en 2010 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les FNAC et Virgin... Toute? Non! De petites boutiques d'irréductibles libraires résistent encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les supermarchés de la culture car on retrouve chez ces petits libraires des services et une convivialité que l'on ne retrouve nulle part ailleurs ! 

Cette fois c'est au tour de la célèbre librairie Shakespeare and Company qui se trouve rue de la bûcherie dans le 5e. 



Pour la petite histoire, la première librairie Shakespeare & Co se tenait rue de l'Odéon entre 1919 et 1941. C'est Sylvia Beach qui tenait la boutique. Sylvia Beach fût la première a publier Ulysse de Joyce qui était alors interdit aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. A cette époque Shakespeare & Co était considéré comme le centre de la culture anglo-américaine à Paris. La boutique fut fermée en 1941 car Beach refusa de vendre a un officier allemand la dernière copie de Finnegans Wake de Joyce.


Une autre librairie, rue de la bûcherie, tenue par George Whitman repris le nom de Shakespeare & Co à la mort de Beach. Beaucoup d'écrivains de la Beat Generation ont logé dans la boutique. C'est maintenant Sylvia, la fille de George qui gère la boutique.


C'est un endroit incontournable où l'on retrouve des oeuvres récentes, des collections de livres anciens, de poche et d'occasion. Une visite dans cette librairie est un pèlerinage, les visiteurs n'hésitent pas a laisser un petit mot.







A l'étage, les livres ne sont pas à vendre, ils sont faits pour être lu sur place, vous pouvez donc vous installer et lire ce qu'il vous fera plaira.


Shakespeare & Company
37 rue de la bûcherie
75005 Paris

du lundi au vendredi de 10h00 à 23h00
samedi et dimanche de 11h00 à 23h00

lundi 15 novembre 2010

L'apprentie Geisha de Kazuo Kamimura aux Editions Kana

Publié en 1974 au pays du soleil levant, la version française est sortie le premier octobre dernier. Ce manga retrace l'histoire de O-Tsuru, une jeune fille vendue par ses parents pour devenir une geisha. L'héroïne s'appelle O-Tsuru (la grue) car depuis qu'elle est enfant, comme les grues elle se tient sur un pied afin de se réchauffer l'autre. Dans ce one-shot,  nous suivons son apprentissage dans une okiya. 



On est loin du Memoirs of a Geisha de Arthur Golden, il manque vraiment quelque chose. On en apprend finalement très peu sur l'éducation des apprenties geishas (shikomikka) et sur la vie dans une okiya, c'est vraiment dommage car ce manga coûte tout de même 12,50 €.

mardi 12 octobre 2010

Les lapins suicidaires anglais !


















Le Coup du lapin en VF
 

The Book of Bunny Suicides en VO


Un chouette livre d'illustrations, noir et hilarant.
Les adeptes de l'humour British vont adorer !
Ces petits lapins ont pour père Andy Riley : auteur, dessinateur et scénariste britannique.
Il a eu le prix de l'Humour Noir Grandville en 2008 pour cette oeuvre.

Retrouvez le super site de Andy Riley ici

Dans ce livre des lapins dépressifs tentent de se donner la mort et pourquoi ce donner la mort simplement quand on peut le faire de manière compliquée ? Les stratagèmes imaginés sont vraiment très drôles, sadiques, on adore et on en redemande.

Voici quelques extraits, histoire de vous montrer un peu le concept :

























Alors, vous êtes convaincus ? 
Il existe 2 volumes des aventures des lapins suicidaires, foncez les acheter !

Certains diront que le seul hic c'est le prix : 12 €, mais je ne suis pas d'accord, c'est pas parce que ce sont des illustrations que cela devrait être moins cher qu'un roman. Par contre, je vous avoue que j'ai une préférence pour le premier volume.

dimanche 19 septembre 2010

I love badges ! Buttons. Pins... de Eva Minguet Camara aux Éditions Monsa, 2007



J'adore les badges, je les collectionne, je les adore !

Les badges ont fait du chemin depuis le fameux badge "ACID" avec son smiley. Je me souviens qu'à l'école on disait qu'il y avait de la drogue à l'intérieur, alors certains les déchiraient pour vérifier :-) L'objet culte des années 80 se vend maintenant sur ebay, alors cherchez bien au fond de vos placards !


Maintenant ils sont partout, ils sont devenus un excellent moyen de faire de la pub (grandes marques, partis politiques). Ils permettent d'afficher vos idées et humeurs du jour : messages protestataires, groupes musicaux...

Les badges et les broches sont également des accessoires de mode. Enfin, ils peuvent cacher des trous ou tâches irréparables sur vos vêtements.

Dans ce livre sur les badges, on retrouve plus de soixante-dix artistes venant d'Espagne, des États-Unis, d'Israël, du Japon, du Portugal, du Mexique, de la Grande-Bretagne...

C'est un véritable plaisir pour les yeux !


Je vous laisse un aperçu de quelques artistes présents dans cet ouvrage :


Collectivo Plastilina - Mexique 


Javier Retales - Espagne



Fancy Pop - Espagne



Gary Baseman - États-Unis


dimanche 12 septembre 2010

PARIS MANGA 2010

Le petit frère du Japan Expo est de retour à la porte de Versailles ce week-end !




Au programme cette année des séances de dédicaces (Jean-Marie Minguez, Cyril Pontet, Bruno Mellamy, Nacho Fernandez...), des concours de cosplay, des concours de chants, des ateliers de Origami et de Kirigami, des dégustations de thé...

Présents sur le salon les fédérations, françaises de karaté, de go et de Mahjong. Vous aurez également la possibilité de vous faire maquiller, de faire du karaoké, de jouer à des jeux vidéos...

Il y aura plus de 70 boutiques, alors préparez votre budget Kawai !

Toute les informations sur le Paris Manga 2010 ici

lundi 6 septembre 2010

Alabama Song de Gilles Leroy aux Éditions Mercure de France, 2007


Nous sommes maintenant en septembre. Qui dit septembre dit rentrée, qui dit rentrée dit rentrée littéraire. La rentrée littéraire est un événement qui n'existe qu'en France. Cet événement franco-français est avant tout un énorme business pour les éditeur et les libraires. Ensuite, cela donne l'occasion à nos chers amis critiques de nous présenter des livres dont-ils sont persuadés qu'ils seront le prochain Goncourt ou Renaudot. Enfin, on a le droit de retrouver les "grands auteurs", et cette année encore un Houellebecq et cette année encore un Nothomb, au secours...



Cette semaine, je ne vous présenterai pas l'une des 701 nouvelles oeuvres de la rentrée littéraire. Cette semaine c'est le Goncourt 2007 : l'Alabama Song de Leroy, un titre magnifique, poétique et romantique qui laisse un peu rêveur.



Ce roman se veut être l'autobiographie revisitée de Zelda Sayre, l'épouse de Francis Scott Fitzgeral (The Great Gatsby). Il raconte la tragédie de cette femme, de ce couple. Zelda a jeté son dévolu sur Scott, sans vraiment savoir qui il était vraiment. C'est une écorchée vive qui fait tout pour rejeter le politiquement correct et sa famille bourgeoise de Montgomery.

C'est la vie mondaine des années folles qui est dépeint tout au long de ce livre. On retrouve le couple star qui est toujours en représentation avec les gens qu'il rencontre. Ils sont avides de notoriété. Certains trouvent que le personnage de Zelda est fascinnant, moi je ne trouve pas. Je la trouve attachante mais triste et j'ai vraiment de la pitiée pour elle. Je regrette qu'elle n'ai pas claqué la porte. Leroy arrive presque à rendre Fitzgerald détestable, il apparaît comme un alcoolique puant. Par contre, on sent la tendresse qu'il éprouve pour Zelda, il vie à travers son personnage. 

A la lecture du roman, on trouve finalement que le couple est très en avance sur leur époque, c'est limite de la téléréalité ou Voici. C'est un roman noir, l'histoire d'un couple misérable. C'est une vie d'excès, d'autodestruction. 

Pourquoi lire cette sombre histoire ? Tout simplement parce que le style de Leroy est magnifique, très poétique, en voici un  superbe extrait :

"Ai-je été assez punie ? On dirait que non. 
... Cauchemar me revient, suffocant des arènes de Barcelone. Ces hommes en noir comme une assemblée de croque-morts, leurs grosses femmes en noir, voix de bêtes égorgées sous le chapeau de paille, leurs enfants dégoûtants, excités à la vue du sang.
Et le sang ne manqua pas. Il paraît qu'elles sont très belles, les arènes de Barcelone, j'y étais, je devrais m'en souvenir, mais je ne me rappelle pas les mosaïques. Je revois la foule endimanchées, parfumée, quelques reliefs de tortilla éparpillés sur les chemises blanches et les corsages noirs. Je revois la parade; la fanfare; je l'entends; et la clameur; je revois le cheval candide, allant son trot léger, presque magique caparaçon vermeil, et je me souviens d'avoir peiné avec lui, d'avoir prié pour lui, un soleil de mort éblouissait la place en ricochant sur l'apparat grotesque (l'armure grinçante du cheval, oui, et les boléros vert et or des cavaliers) et c'est out juste si je reçois la tête noire au naseaux écumants incliner ses cornes sous le ventre du cheval puis, l'ayant embroché, soulever telle une chiffe cette poupée de mille kilos de muscles et de dorures. Le cheval, sans un son, bascula : de son ventre ouvert coulaient les entrailles. Le temps de comprendre, le sable était une mare de sang. Cheval éventré les quatre fers en l'air. Le métal doré de son déguisement aveugle encore les spectateurs, qui n'a servi à rien, ne l'a protégé de rien. Et près de nous, dans les gradins, Croque-morts, en foule rouspétant, Femmes empaillées se signant et leurs Infants vêtus de blanc hurlant de plaisir à l'odeur du sang chaud. Et tout contre moi, blottie, les yeux cachés sous ses petites mains, il y a Patti, quatre ans à peine. Ma fille en moi réfugiée. Ma fille enfouie dans ma poitrine et hurlant au secours. Je la décolle à peine de moi, je vois ses larmes, je vois surtout que le sang est en train de quitter son visage adoré, alors ma fille se dresse et chancelle, lève sur son père et Lewis un regard blessé, et d'entre mes bras ma fille s'évanouit, tombe sur le gradin, meurt, on dirait.
Ce jour-là, un cheval a été sacrifié afin que la barbarie trouvât son dû. Et la barbarie fut doublement flattée : après l'interminable agonie du cheval traîné par un char sur le sable honteux, elle eut droit à l'exécution du taureau criminel dont le sang ne bouillonna pas moins en longues gerbes généreuses. L'un hennissait et se débattait, ses yeux affolés se révulsaient de ne pas comprendre, ses jambes dressées au ciel imploraient une raison; l'autre, le noir criminel, avait entre les omoplates un sabre si long qu'il le  traversait de part en part et le fit fléchir sur ses pattes avant et se rendre (si tant est qu'il y ait eu bataille) et lorsqu'elle le vit ainsi courbé et rendant les armes la Foule des gradins se dressa pour hurler sa Joie, les Fossoyeurs ouvrirent leurs braguettes, les Femmes arrachèrent leurs mantilles et toutes se ruèrent sur les Queues puantes que le Jour du Seigneur il est permis de communier, et tandis qu'elles avalaient le Corps du Christ et la Semence du Père, les Infants terrorisés cherchaient où donner de la bouche, où comment inventer une nouvelle Boucherie, une autre Foutrerie, et cela suçait, palabrait, étudiait, tandis que sur son brancard le méchant taureau mal achevé pleurait encore comme un tout petit veau. Et personne n'avait plus un regard pour lui, l'émissaire mourant, naguère si dangereux, naguère appelé le Diable."

Un magnifique roman américain écrit par un français, lisez-le vous passerez un très bon moment.

mardi 24 août 2010

BACK TO SCHOOL


Dans une semaine c'est déjà la rentrée. C'est reparti pour nos chères petites têtes blondes et leurs parents : achats du cartable, choix de l'agenda, des beaux stylos...

En ce moment, je pense surtout à mes deux grandes soeurs qui préparent la première rentrée de leurs enfants : Léa et Gauthier.
Je n'ai pas d'enfant, mais j'imagine au combien cela doit être stressant et émouvant d'emmener pour la première fois ses enfants à l'école.
Et pour Léa et Gauthier : Comment les préparer ? Comment faire pour que cette journée ce passe aux mieux, sans pleurs...

Pas facile d'expliquer à un enfants de trois ans ce qu'est l'école :
- "Tu vas voir, il y a une Madame, des autres enfants, il va falloir être sage avec Madame..."
- "Mais c'est qui Madame ?"

Un livre sympa peut, peut-être, aider les parents à préparer leurs enfants pour ce grand jour mais aussi expliquer aux plus jeunes ce qu'est l'école et ce qu'on y fait. Je suis persuadée qu'une rentrée bien préparée se passe déjà mieux. Ce livre s'appelle : Je vais à l'école aux Éditions Gallimard Jeunesse, Collection Mes premières Découvertes (2-5 ans).



En voici quelques extraits :






En espérant que ce livre puisse aider Lydie, Céline et d'autres parents.
Une pensée pour mes deux amies Lydia et Véro qui démarrent leur première rentrée de l'autre côté du bureau, bonne chance dans cette formidable aventure.

Bonne rentrée à tous !

samedi 21 août 2010

Le Guide de Paris Ville Rock par Isabelle Chelley aux Éditions Tournon, 2009.

Cette semaine c’est un guide que je vous propose. Ce guide sur le Paris Rock’n’Roll n’est pas franchement une nouveauté puisqu’il date de mai 2009. Il a été écrit par Isabelle Chelley journaliste à Rock&Folk.




Voilà ce que dit la quatrième de couv':
"Paris ville rock or not ville rock ?
C'est la question à l'origine de ce guide pas comme les autres qui se penche sur le cas de la capitale. Reste-t-il des disquaires à Paris ? Où trouver un jean digne de ce nom ? De quoi décorer son chez-soi ou cultiver ses neurones ? Et où boire un verre après un concert ?"

Qu’est ce qu’on retrouve dans ce guide ? Des adresses bien évidemment ! Mais, quelles adresses ? Et bien comme le dit la quatrième de couverture on retrouve des bonnes adresses de disquaires (de Born Bad au Silence de La Rue, en passant par Exodisc), de boutiques de fringues (Mademoiselle Vegas, Exotica), de déco, de bars (UFO Bar, Cantada, Truskel, Motel, Orange Mécanique, Pop In, Planet Mars...) et de clubs (Gibus, Point éphémère...).

Que dire de ce guide ?
Les critiques ne sont pas toujours partagées, mais c’est normal. Certains établissements ont fermés depuis notamment le Ne Nous Fâchons pas L et d'autres sont absents (Martin C, La divette de Montmartre). On y retrouve de grands classiques pas forcément intéressants, voir même on se demande pourquoi ils sont dans ce guide car ils ne sont pas "Rock’n’Roll". Mais après tout c’est quoi être Rock’n’Roll ? La réponse d'Eddy ici.

Et pourquoi acheter ce livre alors ?
Ce guide s'adresse à ceux qui débarquent à Paris et qui cherchent de bonnes adresses. Mais aussi et surtout pour les parisien afin d'aller découvrir ou redécouvrir par vous même ces différentes adresses et vous faire ainsi votre propre opinion.

dimanche 15 août 2010

L'humeur Vagabonde

Nous sommes en 2010 après Jésus-Christ. Toute la Gaule est occupée par les FNAC et Virgin... Toute? Non! De petites boutiques d'irréductibles libraires résistent encore et toujours à l'envahisseur. Et la vie n'est pas facile pour les supermarchés de la culture car on retrouve chez ces petits libraires des services et une convivialité que l'on ne retrouve nulle part ailleurs !



Aujourd'hui, j'ai choisi ma librairie de quartier : L'humeur Vagabonde.


C'est une librairie généraliste de proximité qui existe depuis 1995. Elle se situe rue du Poteau, une chouette rue commerçante du 18e. Vous y retrouverez un bonne accueil et des choix très éclectiques. Un carte de fidélité vous donne droit à des réductions et contrairement à celle de la FNAC elle est gratuite .

En face, au numéro 43, on retrouve la succursale consacrée à la jeunesse.
La boutique est vraiment superbe. Ils organisent des événements (dédicaces, ateliers concerts, coloriages...). 
Vous pouvez suivre l'actualité de la libraire jeunesse sur facebook ici





L'Humeur Vagabonde
43 et 44 rue du Poteau
75018 Paris
Métro Jules Joffrin
01 42 23 23 15
du mardi au samedi de 10h00 à 20h00
le dimanche de 10 à 13h00






Profitez de votre ballade rue du Poteau pour manger un bout à La Piscine qui se situe au numéro 48. C'est un chouette bar-brasserie qui propose des salades, des ardoises, de bons plats, formule à 13 euros le midi, brunch à 15 euros le dimanche. Ils organisent également des expos et concerts. Vous pouvez aussi tester leur Ricard Maison et commander des piscines de champagne.

Enfin, vous pouvez terminer par un petit tour aux puces Saint Ouen.

mercredi 11 août 2010

Adaptations Littéraires: les sorties du mois d'août

L'Arbre

De Julie Bertucelli, sortie le 11 août, avec Christian Bayers, Gabriel Gotting et Charlotte Gainsbourg.
En Australie, Dawn et Peter vivent heureux avec leurs quatre enfants à l'ombre de leur gigantesque figuier. Lorsque Peter meurt brutalement, chacun, pour continuer à vivre, réagit à sa manière. Simone, la petite fille de 8 ans, croit que son père vit à présent dans l'arbre. Un jour, elle initie Dawn à son secret... Peu à peu, Dawn retrouve des forces, un travail. Peut-être un nouvel amour ? La vie reprend mais l'arbre devient envahissant : ses branches, ses racines et même son peuple de grenouilles et de chauves-souris se lancent à l'assaut de la maison et menace ses fondations ! Dawn n'a plus le choix : elle doit le faire abattre...
Adaptation du roman Our farther who art in the tree de l'autralienne Judy Pascoe publié en 2002.


The Killer Inside Me

De Michael Winterbottom, sortie le 11 août, avec Kate Hudson & Casey Affleck.
Shérif adjoint, Lou Ford est un homme charmant et efficace. apprécié de tous, c'est l'un des piliers de la communauté. Aussi séduisant soit-il, il connaît toutefois quelques problèmes avec les femmes et la loi. Les meurtres se multiplient dans sa petite ville du Texas et, à l'allure où vont les choses, on ne tardera pas à découvrir que c'est lui qui en est l'auteur... Dans cet univers noir absolu, rien n'est ce qu'il paraît et il se pourrait bien que les enquêteurs qui traquent Lou Ford cache eux-mêmes de sombres secrets.
Ce film est l'adaptation du roman Le Démon dans ma peau de Jim Thompson publié en 1952.

L'anthologie d'Astro Boy en 5 volumes chez Kana




Pour ceux qui ne connaissent pas l'histoire d'Astro, petit rappel : 

Astro Boy ou Astro le petit robot pour les trentenaires est apparu en 1952, en France le dessin animé est arrivé en 1986. Astro fut créé par le célèbre et respectable Docteur Tenma suite à la mort de son fils. Pour ne pas qu'il lui arrive le même sort, il décide de le munir de super pouvoir. Mais un robot ne pourra jamais remplacer son fils, et c'est pourquoi celui ci atterrira dans un cirque de robot au directeur cruel. Mais le professeur Ochanomizu, le recueillera. Notre Petit Super Héro Testuwan Atomu de son vrai nom est donc né, pour combattre l'injuste, et défendre la tolérance et la paix dans le monde.

C'est l'oeuvre la plus célèbre d'Osamu Tezuka. Kana propose l'anthologie des aventures du petit robot en grand format avec beaucoup de pages en couleurs et des bonus.
Je vous conseille vivement cette collection !

Pour ceux qui veulent voir ou revoir le premier épisode :

http://www.youtube.com/watch?v=t0zfgWHM9QU&feature=player_embedded

Tout est sous contrôle de Hugh Laurie aux Éditions Sonatine, 2009



Je ne lis jamais de thriller, c’était les vacances et en vacances j’aime bien lire des bouquins que je ne lirai jamais habituellement. À la gare d’Avignon, la sélection de livres du Relay n’était pas franchement top (comme d’habitude), mais j’avoue que j’ai choisi ce livre car j’adore le personnage de House (no comment !). Je savais également que Hugh Laurie était un ancien élève de Cambridge et d’Eton, je me suis donc dis que ça ne pouvait pas être foncièrement mauvais.

Pour l’histoire : Thomas Lang est un ancien militaire appartenant aux corps d’élite qui, à part sa Kawasaki 1100, n’a pas grand-chose à perdre ni à attendre de la vie. On lui propose 100 000 dollars pour tuer Monsieur Woolf, un riche homme d’affaire londonien soupçonné d’être mêlé à un trafic de drogue. Lang ne se contente pas de refuser poliment, il va essayer de prévenir sa future victime du complot qui se trame contre lui.
L’intrigue n’est pas franchement extraordinaire, voir improbable : typiquement le scénario d’un film Hollywoodien. Alors pourquoi lire ce livre ? Parce qu’on retrouve l’humour british grinçant. De plus, Lang est un personnage attachant. Mais surtout, parce qu’il y a beaucoup de rebondissements, on n’arrive pas à lâcher ce livre, on veut toujours connaître la suite et ça en fait donc un bon policier pour l’été.

Le livre vient de ressortir en poche aux éditions du Point, moins cher que chez Sonatine, alors on en profite !





99 francs de Frédéric Beigbeder aux Éditions Grasset



Hilarant, direct, politiquement incorrect, dérangeant, odieux, cru, génial... On est happé par cette histoire drôle mais noire.


Que trouve t’on dans ce roman ?
Des slogans (titres), du fric, de la drogue (omniprésente) et du sexe.

Mais ça raconte quoi ?
C’est la description caricaturée (mais réaliste) du milieu publicitaire à travers les déboires du personnage d'Octave, un rédacteur publicitaire déjanté. Le monde dépeint crument par Beigbeder n'est pas glorieux mais réaliste. Une bonne critique de notre société de consommation.
Le ton est drôle, sarcastique mais lucide.
Original : le livre est découpé en 5 parties : 5 pronoms personnels sujets : je, tu, il, nous, vous, ils qui nous racontent chacun l'histoire. Le tout est entrecoupé de pub fictives complètement invraisemblables.
Petit bémol: la fin du roman n'est pas franchement top et laisse franchement à désirer.

Pour la petite histoire :
Beigbeder a passé 10 ans chez Young & Rubican, une filiale française du plus grand groupe de publicité mondiale, où il exerça le même métier que son héros. Son employeur le licencia pour faute grave à la lecture des épreuves du livre, avant même sa publication.